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À propos de Charles Jourdan.
Fondé en 1921, Charles Jourdan a plus de cent ans. Trop âgé pour se réinventer ? Pas lorsque l’audace est chevillée à vos souliers. En 2023, la maison renaît et renoue avec cette joyeuse créativité qui constitue, depuis toujours, son identité.
Une certaine idée de l’élégance.
Synonyme de chic et de la séduction à la française, Charles Jourdan est un emblème de la mode tricolore. Partout dans le Monde, son simple nom évoque le savoir faire, les finitions parfaites, le pied idéalement lové et l’allure emportée. Une certaine idée de la bourgeoisie, aussi. Soulier sophistiqué, Charles Jourdan, fait sien cet esprit à la fois spirituel et badin des films de Claude Sautet.
Cette facétieuse élégance des femmes jouant avec le style et les codes de la féminité. Un charme discret devenu patrimoine visuel iconique sous la houlette de Guy Bourdin et ses campagnes aussi surréalistes que suggestives des années 70. Une plongée dans les archives de la maison inspire aujourd’hui sa grande réinvention. Plus « bon chic » que « bon genre », CJ se fait à la fois pop et couture, impeccable et portable, solaire et sensuel.
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Pour toujours, l’assurance du choix sûr, réveillé de ce décalage, ce je ne sais quoi vivant, si Jourdan. Plus tout à fait le même, pas tout à fait différent, Charles Jourdan se fait plus que jamais raffiné, moderne et impertinent.
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L'art du talon
Torsadé, diamanté, bobine revisité, plexiglas, à arche ou même « visage », les talons constituent la signature de la maison. Ils résument à eux seuls l’inventivité et l’exceptionnelle technicité du chausseur. Inspiré par les souliers de Louis XV ou Charles IX, Charles Jourdan imagine, dès les années 20, de petits talons aux lignes pures qui participeront à l’émancipation de ces audacieuses qui sortent, conduisent, voyagent et s’amusent.
Tout est, déjà, un savant jeu de proportions, de cambrures, d’équilibres et de rapports. Dans les années 50, Charles Jourdan amincit et rehausse le talon classique d’après-guerre. Avec l’escarpin et le talon aiguille, voici inventée une nouvelle forme de sensualité, à la fois provocante et élégante, qui deviendra l’un des classiques de la maison.
Entre archives et architecture, et à l’aide des meilleurs bottiers italiens, les modèles CJ d’aujourd’hui offrent une interprétation des plus affûtées du talon selon Jourdan.
Le soulier d’une femme elle aussi pointue, n’ayant pas peur de plaire et, à grand pas, vivre son essentielle liberté.
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Qui est Charles ?
Derrière le raffinement et l’extrême qualité se cache la passion d’un homme. Celle d’un apprenti cordonnier devenu créateur ; premier chausseur français à être distribué aux Etats-Unis et adulé par Ava Gardner, Sophia Loren, Marilyn Monroe ou Jackie Kennedy.
Son secret ? Sa créativité et, des peausseries rares au plexiglas des 60’s, l’usage audacieux de matériaux innovants.
Fils de cafetier né dans la Drôme en 1883 et Compagnon de France, Charles Jourdan est embauché comme contremaitre dans une usine de soulier.
Tous les soirs, aux côtés de sa femme Augusta, il fabrique des chaussures pour femmes dans un petit atelier qui ne cesse de grossir.
Si bien qu’en 1921, il démissionne, crée sa propre maison et, devant l’engouement, ne tarde pas à ouvrir une usine qui comptera jusqu’à 250 employés.
Visionnaire, Charles Jourdan est également le premier chausseur à utiliser les magazines de mode et leurs pages de publicité.Alors icône couture adoré des parisiennes et des élégantes de tous bords, il est rejoint par ses trois fils dans les années 50.
Travaillant avec des designers excentriques tels qu’André Perugia, la maison développe, par ailleurs, des collections courtes déclinées en quelques couleurs. Le principe est un succès.
À tel point que, devant l’afflux, elle dut recourir à la distribution de tickets numérotés lorsqu’en 1957, elle ouvrit une première boutique 5 Boulevard de la Madeleine, à Paris.Avant-gardiste doté d’un incroyable savoir-faire, Charles Jourdan fit de l’audace créative sa marque de fabrique.
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